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TomTom Adventurer

Il y a encore quelques années, lorsqu’on me parlait de TomTom, immédiatement, je pensais à l’outil d’aide à la navigation pour la voiture. Mais évidemment, avec la prolifération des montres de sport, les marques n’intègrent plus des GPS dans leur bracelet, ce sont des GPS qui s’habillent de montres ! Ainsi, Garmin et TomTom ont développé leurs modèles et inondés un peu plus le marché.

TomTom a récemment sorti son modèle « Adventurer », une montre a priori destinée aux aventuriers ! Dans les grandes lignes, cette nouvelle TomTom propose toutes les fonctions utiles aux activités de plein air : plusieurs modes sportifs disponibles, un cardiofréquencemètre intégré, un GPS, le suivi de parcours, étanche (40m). Elle tente même de s’adapter aux sportifs d’aujourd’hui en permettant la diffusion de musique et encore la détection automatique de remontées mécaniques ! Voyons tout cela d’un peu plus près grâce à l’agence EPIC qui m’a gentiment mis un modèle à disposition :

 
 
 

 

 

 
 
 

Packaging, design, confort

La TomTom Adventurer, comme un peu toute les montres du moment, dans une boîte verticale, en partie transparente permettant de découvrir le produit. Dans le paquet, il y a bien évidemment la montre, les notices d’utilisation (quick start et informations légales et de sécurité) et le câble USB pour recharger et transférer les données. Rien de bien exceptionnel là-dedans mais on peut signaler tout de même qu’aujourd’hui, pour la plupart des appareils électroniques, vous avez le droit à un guide rapide de démarrage avec très peu d’informations. Il faut consulter le site internet pour avoir une notice complète (http://download.tomtom.com/open/manuals/watch2016/index.htm) et j’avoue qu’elle m’a bien été utile. Il y a donc 2 écoles : ceux à qui ce mini-guide suffit et qui n’auront aucun souci à aller fouiner les infos supplémentaires sur le net et ceux qui préféreront avoir toute la documentation disponible avec le produit car ils n’auront pas envie de chercher plus loin ! Mon avis, c’est que dans le premier cas (ce qui est à priori la norme aujourd’hui), on peut souvent passer à côté de fonctionnalités par manque d’information et de ne pas utiliser tout le potentiel de l’appareil.

Rien qu’à la voir, on reconnaît tout de suite la patte TomTom. En effet, tous les modèles de la marque se ressemblent et sont construites selon un même design : un écran rectangulaire, large avec un pad carré sous l’afficheur. Cela permet de se démarquer, de la rendre reconnaissable et ça marche. Le modèle dont je dispose est orange. Si la couleur ne vous plaît pas, pas de souci, les bracelets sont interchangeables, la partie écran+pad se déclipse facilement (est-ce que les bracelets des autres modèles sont compatibles ?  Je n’en sais rien, à tester…). Bref, TomTom a créé son style, on aime ou on n’aime pas.

Une fois tout cela découvert, il est temps de passer la montre au poignet : l’Adventurer dispose d’un bracelet en silicone des plus confortables avec un grand nombre de positions de réglage/serrage. Ce qui est appréciable, c’est que vous n’êtes pas obligés de couper la circulation sanguine pour détecter un pouls avec le capteur de FC intégré (nous y reviendrons). TomTom émet quelques recommandations pour bien placer la montre sur le poignet mais honnêtement, elle se pose bien, je n’ai éprouvé aucune difficulté sur ce point. Non, je dois dire que je n’ai pas été déçu, j’ai trouvé la montre confortable, c’est un bon point.

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Utilisation

Bon, alors, à la base, l’Adventurer est une montre. Le grand écran monochrome affiche donc l’heure et de belle manière puisque les chiffres sont écrits en gros avec la date en petit. Bon, là, ne cherchez pas à personnaliser quoi que ce soit, c’est ainsi et puis c’est tout ! Il fait nuit ? Vous recouvrez votre montre de votre main opposée (oui, sinon, ce n’est pas pratique) et le rétroéclairage s’active pour quelques secondes. Je n’ai rien a dire sur ce point, c’est visible, de face comme de travers. Peut-être que TomTom aurait pu penser à basculer sur un écran couleur car tout le monde y vient désormais.

Sous l’écran, vous avez le pad : un gros carré noir avec des boutons sur les 4 côtés pour la navigation. Aucun bouton donc sur les côtés de la montre, tout se passe ici. Dans l’idée, c’est bien, assez pratique. Mais encore une fois, TomTom ne prendrait-il pas un peu de retard alors que tout le monde commence à proposer des écrans tactiles ? D’autant que je n’ai pas compris ce gros carré car seuls les boutons sur les côtés servent, appuyez au centre et il ne se passe rien… En tout cas, ils sont assez sensibles et la navigation dans les menues est fluide.

Appuyez donc à gauche et vous accéder aux résumés des vos activités quotidiennes (car l’Adventurer fait aussi traqueur d’activités, nous y reviendrons plus tard). Appuyez à droite et vous arrivez sur les modes sportifs pour démarrer une activité. En bas, ce sont les réglages, paramètres, etc… et en haut, la musique.

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Traqueur d’activité

L’Adventurer au poignet, toutes vos activités du quotidien son enregistrées. Elle suivra donc le nombre de pas, la distance parcourue, le temps d’activité… avec un récapitulatif journalier et hebdomadaire. Elle vous suit aussi dans votre sommeil et vous indique alors les périodes d’inactivité (ou de récupération, c’est selon…). Vous pourrez vous fixer des objectifs et la montre vibre à votre poignet pour vous signaler lorsqu’il est atteint. Bref, les fonctions classiques de tout bon traqueur mais ceci n’étant pas son objectif premier, ce n’est pas la TomTom Adventurer qu’il vous faut si vous souhaitez être réveillé lorsque vous êtes trop flemmard !

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Modes sportifs

L’Adventurer se voulant être une montre pour les activités de plein air, elle vous propose un certain nombre de modes sportifs pré-programmés : running, trail, tapis, rando, vélo, hometrainer, natation, gym, ski, snowboard et « freestyle » pour tout ce qui ne rentre pas dans ces cases. En fonction du mode choisi, la montre enclenchera la ou les fonctions dont elle aura besoin : GPS, cardio. Vous n’aurez par exemple pas de GPS sur un tapis de course. Bon, je n’ai pas tout testé car il n’y a pas assez de neige pour le ski et je ne fais pas de vélo ni de gym… Il n’existe pas non plus de mode multisport pour le triathlon par exemple.

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Exercice

Allez, nous voilà dans le vif du sujet, partons courir. En appuyant sur le bouton de droite, vous entrez dans les modes sportifs et choisissez l’activité que vous souhaitez pratiquer. Appuyez encre à droite et vous tombez sur l’écran de démarrage de l’activité où s’effectue la recherche de la FC et du GPS (si besoin). Lorsque c’est bon, elle vous indique « Partez ». Toujours un appui à droite et l’activité démarre. En cours d’exercice, un appui à gauche vous met en pause et un second arrête l’activité et vous ramène à l’écran principal avec l’heure.

Vous le voyez, c’est très facile, pas besoin de manipulations compliquées. Par contre, il vous faut retourner dans l’activité pour visualiser les données de votre exercice. Sur l’écran de démarrage d’activité, vous retrouverez en haut votre historique concernant le mode choisi et en bas, les réglages propres à l’activité. Vous pourrez par exemple y définir des objectifs, paramétrer les données à afficher sur les écrans durant l’exercice.

 Je vous disais tout à l’heure que la notice complète m’avait bien été utile. Et oui, c’est dedans que j’ai découvert qu’il y avait plusieurs écrans : en haut, vous pouvez affichez d’autres données en principal (passez de la vitesse à l’allure, au chrono, la distance…) et à droite, vous pourrez visualiser la trace de votre parcours si vous en avez enregistré un. J’avoue que par moi-même, je n’aurai pas forcément pensé à aller chercher toutes ces infos parce que quand je cours, je cours, je ne passe pas mon temps à tapoter des boutons !

Dans les réglages des activités (bouton du bas), vous pourrez en course à pied notamment programmer une séance simple de fractionné. Vous déterminer alors vous périodes d’échauffement, de travail, de repos, de récup’  et le nombre de séries désirées. Je n’ai par contre pas compris où vous déterminer la période de récup’ entre séries. Est-ce qu’il enchaine les séries sans repos entre ? Je n’ai pas pu tester ce point.

Autre fonction sympa, vous pouvez activer une fonction « fantôme ». Vous vous battez alors contre un chrono, soit défini sur la montre, soit que vous définissez vous-même ou sur un parcours déjà effectué. Vous avez durant l’exercice l’information de votre avance ou retard sur votre meilleure performance.

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Cardiofréquencemètre intégré

Comme beaucoup de montres maintenant, la TomTom Adventurer possède un capteur de FC intégré avec mesure au poignet. Plus de ceinture thoracique et tous les inconvénients qui en découlent (marques sur la peau, ceinture à la maison ou oubliée, …). Le capteur de FC s’active dès lors que la montre est sur votre poignet et mesure en continu. Problème : vous n’avez pas accès directement à la visualisation de votre FC instantanée en dehors de l’enregistrement d’une activité, vous devrez aller consulter vos courbes sur l’appli mobile ou la plateforme internet (vous ne pourrez par exemple pas consulter votre FC de repos instantanément sur la montre à votre réveil si vous ne démarrez pas un exercice.

Côté mesure, je l’ai trouvé réaliste. Je l’ai comparé avec ma Suunto Ambit 3 Peak et sa ceinture et les données moyennes sont très proches. Les courbes se suivent assez bien aussi. Alors que sur d’autres modèles (Epson RunSense) j’ai pu être assez déçu de la mesure avec quelques aberrations, là, je suis plutôt agréablement surpris. Il n’y a pas de perte de données et celles-ci semblent assez fiables.

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GPS

Bon, TomTom est réputé pour proposer des GPS de qualité. Déjà en voiture c’était une référence alors qu’en est-il sur la montre ? Là encore, je ne suis pas déçu : mes traces comparées entre Suunto et TomTom sont très proches. La détection se fait chaque seconde, ce qui permet d’avoir une bonne précision. L’Adventurer présente une bonne fiabilité de localisation. Précision importante : l’Adventurer possède un baromètre, ce qui permet une plus grande précision dans le calcul d’altitude et de dénivelé. Aussi, il existe une fonction boussole qui est utilisable uniquement en cours d’exercice et qu’il faut bien chercher pour la trouver!

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Parcours

C’est à mon sens ce qui peut faire la différence entre l’Adventurer et d’autres modèles : la possibilité de suivre un parcours prédéfini. Il est possible depuis la plateforme internet de transférer sur la montre un parcours en format GPX. Ainsi, lors de votre exercice, si vous avez sélectionné au préalable votre parcours dans les réglages, la montre vous guidera sur la trace en vous indiquant la direction à prendre. J’ai pu le tester en mode randonnée et c’est plutôt intéressant et facilement à utiliser. Evidemment, comme vous avez une trace noire sur un fond blanc, c’est plutôt sommaire. Vivement les visualisations de fond de carte sur la montre (Garmin sort en ce début 2017 un modèle où cela devrait être possible, la Fenix 5X) !

Je suis habitué à cette fonctionnalité avec ma Suunto à la différence que cette dernière inclut des données « WayPoint ». Ainsi, vous pouvez définir des points de passage où la montre vous indique lorsque vous vous en approchez. Vous pouvez même indiquer des informations textes du type « à droite » ou «  forte pente », ce qui vous en dit plus sur ce qui vous attend. Ceci n’est pas possible sur l’Adventurer.

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Musique

Bon, sur ce point, je sèche un peu. En temps normal, je n’écoute pas de musique en courant (c’est interdit non ?), ça me dérange plus qu’autre chose. L’Adventurer propose une fonction où vous intégrez vous listes de lecture directement dans la montre. L’avantage certain est que vous n’être plus obligé de courir avec votre téléphone portable sur vous. J’ai trouvé ça intéressant alors j’ai voulu essayer. Seul problème : il vous faut un casque bluetooth, ce qu’évidemment je n’ai pas.

Pour les accros de musique, je vous laisserai découvrir par vous-même…

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Autonomie

C’est à mon sens le point qui fâche. En effet, l’Adventurer est vendue pour une autonomie de 10h dans tous les modes sportifs disponibles. Si cela conviendra à la plupart des sportifs, oubliez complètement la possibilité de d’aller courir un ultra avec cette montre. Les courses de plus de 10h, je commence à en compter quelques-unes dans mon CV de traileur et ça ne me suffit donc pas.

Heureusement, TomTom a pensé à une fonction pour augmenter l’autonomie ne réduisant la détection GPS toutes les 2 secondes seulement avec un mode économique. Malheureusement, ce mode n’est disponible qu’en mode randonnée…

Autre point négatif, la montre reste active 100% du temps, pas de mode veille. Elle consomme donc tout le temps, même si c’est peu. J’ai eu une mauvaise expérience lors de ma Saintélyon en relais en décembre dernier : une semaine plus tôt, après un exercice, j’ai rechargé la montre. Je ne l’ai pas utilisé de la semaine (entendez par là que je l’avais au poignet le jour mais que je n’ai pas fait d’exercice). Au moment de prendre mon relais le dimanche suivant, la montre m’indiquait le manque de batterie au moment de la démarrer. Du coup, je ne m’en suis pas servi et heureusement, j’avais ma Suunto avec moi.

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Appli-mobile et plateforme internet

Comme toutes les montres connectées, vos activités et exercices sont transférées sur internet. Pour cela, 2 possibilités : l’application mobile TomTom MySport (téléchargeable pour Android et IOS) ou en connectant la montre sur l’ordinateur. Dans le second cas, vous devez préalablement télécharger et installer le programme TomTom MySport Connect. Cette application sert dans un sens à transférer les données de la montre vers internet et dans l’autre sens à installer les mises à jour sur l’Adventurer. Vous vous connectez à l’aide du câble fourni. Bref, ça se passe comme pour la plupart des autres montres.

Une fois vos données envoyées, la page internet https://mysports.tomtom.com/app/latest/ s’ouvre (en y ayant préalablement ouvert un compte). Dessus, vous y trouverez un page principale « nouveautés » avec vos données sur vos activités et exercices, une page « activité » avec la liste de vos derniers exercices, une page « planification » avec vos parcours enregistrés et une page « progression » avec les graphiques de vos dernières performances.

L’interface est claire et simple, on y trouve le principal. Ne vous attendez pas là non plus à pouvoir personnaliser votre espace, la simplicité étant de mise, pas de place aux fioritures. Parmi les reproches que je pourrais lui faire, il y a notamment le fait de ne pas pouvoir personnaliser les périodes d’analyse de la page « progression ». Alors oui, vous pouvez visualiser les données de la semaine, du mois, de l’année mais en début de mois par exemple, vous aurez eu d’informations, il vous faut aller regarder le mois précédent, vous ne pouvez par exemple pas voir les exercices des 30 derniers jours.

    

  

Quand on regarde le détail des exercices effectués, vous avez là aussi les informations principales (distance, durée, dénivelé, FC, …), les cartes du parcours si le GPS était activé et les courbes d’allure, vitesse, profil et de FC. Là, vous pouvez zoomer sur une partie de la courbe pour une analyse plus précise, utile notamment sur du fractionné.

Par contre, n’oubliez jamais votre montre car il vous sera impossible d’ajouter manuellement un exercice. Je vous ai parlé de mon problème d’autonomie sur la Saintélyon et du coup, je n’ai pas enregistré l’exercice avec l’Adventurer. Et bien elle n’apparaîtra jamais dans mon suivi car je ne peux pas l’ajouter à la main !

Si votre activité à été enregistrée, alors vous pourrez la partager sur les principaux réseaux sociaux et l’exporter dans différents formats (gpx, fit, pwx, csv …).

Côté application mobile, vous avez à peu de chose près les mêmes informations que sur l’ordinateur, peut-être en un peu plus simpliste encore. Je n’ai pas tellement utilisé l’appli car régulièrement, mes données de connexion (identifiant et mot de passe) sautaient et ça m’énervait d’avoir à les resaisir !

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Mon avis

TomTom propose un produit assez complet, simple d’utilisation, au design intéressant et confortable. L’Adventurer possède des fonctionnalités intéressantes comme la possibilité de transférer des parcours à suivre ou la musique si on s’en sert. La montre est à mon sens parfaitement adapté à la plupart des sportifs dès lors que la durée d’utilisation ne dépasse pas 10h. Amis ultra-trailers, ce modèle n’est encore pas pour vous. Aussi, on pourra regretter le fait que TomTom, même sur ses derniers modèles, conserve un écran monochrome et un pad alors que toute la concurrence se met à la couleur et au tactile. Par contre, les données sont parfaitement lisibles et claires.

Pour un prix conseillé de 299€, on ne peut pas non plus tout demander d’autant que l’Adventurer maîtrise bien ses principaux sujets à savoir la navigation GPS et la fréquence cardiaque au poignet. D’une manière générale, je la trouve réussie : pratique, facile d’utilisation, efficace.

Ce que j’ai aimé :

  • La précision du GPS
  • La fiabilité du capteur de FC au poignet
  • Le look
  • La possibilité d’insérer des parcours
  • La simplicité d’utilisation
  • La fonction musique (même si je ne l’ai pas utilisée)

Ce que j’ai moins aimé :

  • Son autonomie de 10h max
  • La plateforme MySport à mon sens trop peu personnalisable
  • Le fait de ne pas pouvoir ajouter d’activité manuellement
  • L’absence d’écran couleur et/ou tactile

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