SAINTELYON : Le jour d’avant

FINISHER ! Voilà un mot qui fait plaisir quand on sait ce qu’on a pu vivre pendant cette 60ème édition de la SaintéLyon. Une course vraiment à part,  un défi de plus qu’il a fallu relever, ce que nous avons fait avec mon ami Riri. Retour sur un évènement hors du commun.

Samedi 7 décembre 2013 :

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Voilà, on y est, le compte-à-rebours n’affiche plus que des heures, c’est la dernière ligne droite avant le départ. Je pars donc pour Lyon en fin de matinée. Quelques courses, je croise mes copains des Lacets du Lizon venus juste faire des courses (et non LA course!), un repas léger et direction le Palais des Sports de Gerland pour le retrait des dossards. Par chance, je peux aussi prendre celui de mon pote Riri qui n’arrive par le train qu’en fin d’après-midi. Je réserve aussi la navette qui nous conduira à Saint-Etienne pour le départ. Et puis je reprends la voiture en direction de la gare de Saint Exupéry.

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Un SMS arrive sur mon téléphone « Train en panne, on est arrêté ». Aïe ! Ça ne s’engage pas trop bien. Je tourne un peu en rond à la gare et c’est finalement avec 1h de retard (soit 18h30) que Riri arrive. On ne perd donc pas de temps et on retourne vite fait à Lyon. Là, évidemment, trouver une place de parking est assez délicat, surtout que c’est aussi la fête des Lumières ! Mais encore un gros coup de bol : alors que l’agent de sécurité nous dit qu’il n’y a plus de place, devant nos yeux, une voiture s’en va. Il nous laisse passer, on se gare et on grimpe dans le bus juste de l’autre côté de la chaussée.

On arrive à Saint-Etienne, au Parc des Expositions. Il est quelque chose comme 20h30 je crois. Encore 3h30 avant le départ. Là, on découvre un hall bondé ! Des gens partout : sur les gradins, sous les gradins, par terre en plein milieu, sur les bords… bref, partout ! Des gens comme nous, qui se préparent en attendant et qui tentent de se reposer quelques instants avant d’en découdre. Pour nous, il est temps d’aller manger alors nous faisons la queue. Des queues, d’ailleurs, ça aussi il y en a partout : pour manger, pour aller aux toilettes, pour prendre un café… Nous enfilons enfin nous pâtes bolognaise puis allons à notre tour squatter un coin du hall pour nous changer. Une fois en tenus de combat, petit tour aux toilettes, remplissage des poches à eau (d’ailleurs, elle avait un goût étrange l’eau des toilettes !). Nous sortons ensuite déposer nos sacs (que j’ai eu un mal fou à fermer) qui retourneront à Lyon et qui nous attendront à l’arrivée. Retour dans le hall pour … attendre.

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Là, je croise les quelques runners de la Runnosphère. Contents de les voir en « vrai ». Je ne les verrai pas tous car certains sont arrivés tard. Malgré leur sollicitation, je ne prendrai pas le départ avec eux, je suis avec Riri et pour la plupart, nous n’avons pas les mêmes objectifs de temps.

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Après une courte pause assis dans les gradins, nous nous décidons, à 23h30, à rejoindre l’aire de départ. Nous découvrons alors une avenue énorme remplie de gens comme nous, des extra-terrestres habillés chaudement mais léger, baskets aux pieds et ampoule sur le front. C’est vraiment impressionnant de voir le monde que cette course attire ! L’arche matérialisant la ligne de départ, nous l’apercevons… à des centaines de mètres devant nous ! Il fait assez froid mais finalement, c’est supportables, je m’attendais à pire. Au bouge, on sautille et … on attend.

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L’ambiance monte : le speaker motive, encourage, fait faire la « Ola » et rend un vibrant hommage à deux personnalités proches de l’organisation disparues ces dernières semaines. 23h59 : toutes les frontales sont allumées et le speaker commence le décompte :

10 … 9 … 8 … 7 … 6 … 5 … 4 … 3 … 2 … 1 …

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