L’Epercienne

Dans mon programme d’entrainement en vue de la TDS, je n’avais compté que les « vraies » courses, celles qui vont m’amener à mon objectif en terme de kilométrage. Mais finalement, compléter le programme par des épreuves de « vitesse » est, je pense, aussi bénéfique. C’est pourquoi, un peu à la dernière minute, je me suis inscrit ce matin a udépart de l’Epercienne, la première édition d’une épreuve à Lavancia-Epercy.

Au programme de la matinée, une randonnée de 12km, une course « plate » de 11km comptant pour le challenge du Jura, et une course dite pour « coureurs réguliers » de presque 12km un peu plus typée trail avec une belle bosse en début de parcours. C’est le même week-end que le Trail du Mont d’Or, course parrainée par Xavier Thévenard à Metabief. Du coup, ça et le manque de notoriété pour cette première font que le nombre de participants est resté bien modeste : environ 70 sur la randonnée, 20 sur le 11km et 27 sur le 12km. Vous vous douterez que mon choix s’est porté sur cette dernière.

Le départ des 2 courses est donné en même temps à 9h30. Après un « 3.2.1. Partez » bien différent du coup de fusil de la Transju’Trail, les 47 coureurs s’élancent donc. Je me place immédiatement dans les 20-30 premiers et après 300m, je me retrouve 6ème. Les 5 et 4 sont rapidement avalés et au bout de 600-700m, séparation des parcours. Un coureur part à droite sur le petit format, les 2 autres grimpent le chemin à gauche, je les suis. Assez vite, je dépasse le coureur de devant. Me voilà 2ème! Situation assez inespérée, je ne pensais pas pouvoir jouer la gagne! Cela dit, le premier est imprenable pour moi : quand il court, je cours et quand il marche, je marche mais l’écart reste constant.

Arrivée vers le haut de la côte d’environ 1km (et quelque chose proche de 200m de D+), je coince un peu et je me fais rattraper. Un coureur passe et me largue, tandis qu’un autre reste à ma portée. Là, nous courons en duo et chacun prend régulièrement le relai, mon adversaire dans les portions montantes et moi sur le plat et la descente. Mais après la grosse montée, ma relance est difficile et je suis contraint de le laisser filer. Je me laisse même rattraper par un voisin, je suis donc 5ème avant la grande descente.

Là, enfin, je peu repartir sur de meilleures bases, j’ai un peu récupéré et la descente m’aide à accélérer, je rattrape même le fameux voisin, qui devra faire une petite pause suite à un petit malaise. En bas de la descente, un ravitaillement en eau à mi-course. Je prends 2 verres, un pour boire et un à verser sur la tête! Je repars et me fais à nouveau dépasser par le voisin sur une partie bitumée. Je tente de le suivre. A ce moment, nous avons récupéré le parcours du 11km alors nous doublons beaucoup de coureurs, ce qui n’est pas dérangeant sur la route mais quelques mètres plus loin, nous retrouvons un single en bord de Bienne qui nous ramènera au point de départ. Là, les gentils coureurs du 11km n’hésitent pas à s’écarter pour nous laisser passer.

L’écart se creuse avec mon prédécesseur. Je ne flanche pas mais lui est plus rapide. Alors je commence à douter un peu et je me répète sans cesse qu’il faut que je maintienne un rythme pour ne pas me faire rattraper. Nous sortons du single pour retrouver du bitume. Là, un point d’eau mais je passe tout droit sans m’arrêter. Après quelques centaines de mètres, c’est Jacky, des Lacets du Lizon tout comme moi, qui me dépasse. Il doit rester 1km ou 2 et j’espère que d’autres ne reviendront pas.

Nous récupérons le chemin emprunté à l’aller avant la séparation des parcours, je continue à dépasser les coureurs du 11km mais sans pouvoir revenir sur mon collègue que je gare pourtant à vue. Peu avant l’arrivée, je rappelle une fille qui se trompe de chemin et j’en profite pour jeter un oeil derrière : l’arrivée est à 100m et personne ne pourra me reprendre, ouf! Je finis donc et passe la ligne 30″ derrière Jacky en 55’43.Si vous avez bien suivi, vous aurez donc conclu que je finis 6ème de cette course, une vraie perf’ pour moi même si je reste un peu déçu de n’avoir pas mieux géré la côte, j’ai perdu trop de temps dans la relance. En allant un peu moins vite, je pense que ça aurait été plus simple.

Bref, 6ème, je suis ravi! Je me restaure un peu, reprends mes esprits et là, les calculs commencent : qui ont ceux qui terminent devant moi? Les 2 premiers, je ne les connais pas mais c’est sûr que ce sont des vétérans. Le 3ème, c’est mon voisin et lui est V2. Intercalé en 4, celui qui était premier en début de course, c’est un jeune. Je lui demande son âge, il n’a pas encore 18ans! Et juste devant moi, Jacky est lui aussi vétéran. Et moi? et bien je suis Sénior…. Je gagne donc ma catégorie en finissant 1er sénior!!!

Pensant que sur une petite course comme celle-ci, ils ne s’embêteraient pas à récompenser les catégories mais si, ils l’ont fait! Dommage que j’ai dû rentrer avant, je serai monté sur le podium! Qu’à cela ne tienne, Jacky m’a ramené mon lot chez moi : une petite sacoche Kalenji à accrocher sur un sac à dos, un gros morceau de Comté et une carte cadeau de 30€ chez Total offerte par une société de taxi! J’ai raté le scratch à 2′ mais totu de même 1er podium et 1er lot en course officielle.

Voilà donc une belle séance de vitesse à plus de 12km/h sur 11.5km et 290m de D+, persuadé que ce type de travail est complémentaire des sorties longues.

Cet article a 3 commentaires

  1. Oh mais noooooooooon la photo du podium loupée quoi ! Pfffffffff…^^
    Un immense bravooo c’est trop top !!! De très bonne augure pour la suite tout ça !! Biz

    1. lolotrail

      Bah non, pas de photo de podium, j’espère qu’il y en aura d’autres… En attendant, j’ajoute le classement pour prouver ce que je dis!!!

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