Défi 1 : Bilan après 1 mois

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Voilà un mois maintenant que j’ai débuté mon « Plan d’Entrainement » pour le Défi n°1 : le Marathon de Genève. Quel bilan ?

Je vous ai présenté le mois dernier mon Plan d’Entrainement sur 16 semaines pour me préparer pour mon Défi n°1 de l’année : le Marathon de Genève. Cela fait donc 4 semaines que je dois enchainer 3 séances par semaines mêlant des sorties fractionnées (essentiellement en VMA courte), des sorties plus tranquilles et des sorties longues.

J’en suis donc à mi-chemin entre le début du plan et la première course préparatoire : le Semi-Marathon de Bourg-en-Bresse. Serais-je prêt à temps pour au moins égaler mon temps de l’an passé (1h28) ? Pour le moment, je suis encore confiant mais pour être très honnête, la course aux sensations a repris un peu le dessus sur la rigueur d’un suivi strict du programme. J’ai toujours eu du mal à me conformer à une feuille de route précise et ça se confirme encore cette année.

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Voyons cela un peu plus dans le détail :

Le début du plan d’entrainement coïncidant exactement avec la reprise du travail (oui, j’ai changé de boulot…). Je me suis dit que le nouveau rythme de ma vie professionnelle m’aiderait sans doute à mieux suivre le planning des sorties. Bon, bah, c’est mieux mais ce n’est pas encore ça !!! En effet, je suis resté à 2 séances en général depuis le début, il n’y a qu’une semaine où j’ai fait les 3 sorties planifiées (et encore, dans le désordre…)…

Sans chercher d’excuses, c’est essentiellement la faute à la météo : pluie, neige, froid, pas vraiment engageant…

Je ne suis donc pas vraiment satisfait sur ce point mais est-ce que ça me permet de douter sur l’efficacité de la préparation ? Non, je ne crois pas.

Si le planning n’a pas été vraiment tenu, sur les plans quantitatifs et qualitatifs, c’est aussi bien, voire mieux, que ma préparation de l’an passé. Effectivement j’ai fait moins de sorties. Mais le cumul en distance et dénivelé est le même qu’en 2015. J’ai donc fait des sorties plus longues. Si ça ne compense pas tout, ça fait travailler tout de même.

Bon, c’est sûr, côté fractionné, la piste étant impraticable, tourner en rond en sprintant n’a pas été vraiment possible. Mais j’ai travaillé autrement :

  • Depuis le début, j’ai remplacé les séances destinées à la vitesse par une sortie avec mon groupe d’ « anciens ». C’est une petite bande d’une moyenne d’âge d’environ 20 ans de plus que moi dont je suis incapable de suivre la moitié d’entre eux. Ils trustent les podiums V2 des trails avoisinant, certains font de l’athlé depuis qu’ils sont gamins (2h45 au Marathon d’Annecy 2013, 1er V2…). Autant vous dire que sur un parcours de 14km et 375m D+ dans Saint Claude, derrière eux, je travaille ! Ce sont 6 côtes à forte pente, 1 accélération progressive sur 2km en pente douce puis 2 km en descente à bloc… Quand je finis la séance, j’ai vraiment l’impression de l’avoir fait la séance de fractionné !

 

  • Pour mes sorties longues, j’ai allongé un peu les distances et/ou le dénivelé. J’ai fait une superbe séance à plat de 20km du côté de Strasbourg avec un ami (Arnaud qui se prépare pour le Marathon de Paris) ou quelques séances de plus d’1h30 avec pas mal de dénivelé. Comme en plus les conditions météo du moment nous obligent à affronter pluie et neige, je travaille bien mon endurance et ma résistance ! Il n’y a que ce dernier week-end où je n’ai pas fait de sortie longue car j’étais sur les Monts Jura. A la place, j’ai préféré sortir les skis (peut-être pour la seule fois de l’année…). Au menu : ski de fond le matin (8 petits km mais sans technique, j’ai fait bosser le cardio !) et ski alpin l’après-midi.

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  • Finalement, il n’y a que les footings tranquilles que je n’ai pas fait… ça n’est pas si grave alors ! D’autant que je me suis trouvé un nouvel ami pour éviter la pluie : le tapis de course. J’ai expérimenté 2 fois la séance sur tapis au club de fitness du coin au temps du repas du midi. Mais comme juste courir m’ennuie, j’ai fait bosser aussi la bande de roulement (1ère séance, montée progressive de 8 à 18 km/h en augmentant la vitesse de 0.3km/h toutes les 30 secondes et 2nde séance, fractionné 3 x 5 x 30/30 (30 sec. à 18km/h et 30 sec. à 11km/h) suivi de 7’ à 14km/h). Je crois que je vais y retourner 1 fois par semaine en cas de pluie (s’il fait beau, ce sera dehors !).

Et puis j’y ai découvert aussi les séances collectives de RPM (entendez 30 à 45′ sur vélo au son de la musique et sur les ordres de la coach) et j’aime bien! Le cardio travaille sans les chocs et en préservant mes petites articulations.

 Alors finalement, ces 4 premières semaines :

  • Je n’ai pas tenu le planning (c’était à prévoir…) mais je dans les jambes la même distance et le même dénivelé qu’en 2015. Mes séances ont été relativement qualitatives également donc pour moi, moyennant quelques arrangements, je reste dans les clous… D’autant que sur la sortie de 14km et 375m D+ (ça ferait quasi du 18km à plat), je suis à 1h15, donc plutôt dans les temps de mon semi…

 

  • Lors de cette 5ème semaine, j’ai tout de même pu rectifier un peu le tir avec 5 séances mêlant footing tranquille, séance plutôt « seuil », RPM et retour au ski (2 sorties en skating et une en descente).

 

  • Enfin, comme pour établir un vrai bilan de forme, j’ai pu réaliser un test VMA (sur un terrain en ligne droite en allers-retours, ce qui peut fausser un peu les résultats) et celle-ci est estimée à 20 km/h !!! Le travail paie donc, même si le plan n’est pas vraiment respecté à la lettre…

Il me reste donc 3 semaines complètes avant le Semi-Marathon de Bourg-en-Bresse : 2 semaines de travail et une semaine plus light pour faire du jus, et nous verrons le résultat le 13 mars.